En quoi consiste cet index ?
Comme chaque année, les entreprises de plus de 1 000 salariés publient le 1er mars leur index de l'égalité femmes-homme en matière d'égalité salariale.
Conformément au décret n° 2019-15 du 8 janvier 2019, l'index doit être calculé à partir de 4 à 5 indicateurs (selon la taille de l'entreprise). Il donne une note sur 100 points. Chaque société doit atteindre, au minimum, 75/100. Si une société ne dépasse pas ce seuil, elle a trois ans pour se mettre en conformité, sans quoi elle pourra être sanctionnée à hauteur de 1 % de sa masse salariale.
Objectifs :
- Réduire l’écart de rémunération (en %) d’au moins 2 points et atteindre un score minimum de 38.
- Réduire l’écart d’augmentations individuelles (en point de %) à un plancher <= à 2.1 permettant d’atteindre un score de 20.
- Réduire le nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations et atteindre un plancher du sexe sous représenté à 4 salariés permettant d’atteindre un score de 10.
Les 5 indicateurs de mesure :
- écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, à poste et âge comparables
- écart dans les augmentations individuelles
- écart dans les promotions entre les femmes et les hommes
- augmentations au retour de congé de maternité
- répartition sexuée des dix salariés ayant les plus hautes rémunérations
Conformément aux dispositions de la loi Avenir du 5 septembre 2018 visant notamment à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, le groupe Crédit Mutuel et ses différentes entités en France ont publié cette donnée.
Égalité salariale femmes-hommes : un indice de 81/100 pour la Confédération Nationale du Crédit Mutuel
La Confédération Nationale du Crédit Mutuel obtient pour 2022 un indice de 81/100.
Autres notes concernant la Confédération Nationale du Crédit Mutuel :
- Sur l’indicateur relatif à l'écart de rémunération : 36/40
- Sur l’indicateur relatif à l'écart de taux d'augmentations individuelles : 10/20
- Sur l’écart de promotions : 15/15
- Sur l’indicateur relatif au pourcentage de salariés ayant bénéficié d'une augmentation dans l'année suivant leur retour de congé maternité : 15/15
- Sur l’indicateur relatif au nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations : 5/10